AddictologyIssue 3/2022
Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Kirtadze, I., Mgebrishvili, T., Beselia, A., Gvasalia, T., Chokheli, M., Ompad, D. C., & Otiashvili, D. (2022). No good time without drugs: Qualitative study among nightlife attendees in Tbilisi, Georgia. Adiktologie, 22(3), 152–160. https://doi.org/10.35198/01-2022-003-0003
Partner Organisation
Country
Géorgie
Keywords
nightlife
polydrug
qualitative research

Pas de bon moment sans drogue : étude qualitative parmi les participants à la vie nocturne à Tbilissi, en Géorgie

INTRODUCTION : Les personnes qui fréquentent les boîtes de nuit et les festivals de musique de danse électronique (EDM) ont tendance à consommer des substances psychoactives, souvent plusieurs substances, dans ce contexte et risquent d’avoir de graves effets négatifs sur la santé. Cet article vise à explorer les expériences et les perceptions des répondants afin de mieux comprendre les tendances et les motivations liées à la consommation de substances psychoactives et aux comportements à haut risque chez les participants aux événements EDM.

MÉTHODES : Entretiens approfondis et de groupes de discussion avec 30 participants à des événements EDM qui ont déclaré avoir consommé des substances psychoactives lors d’événements nocturnes. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel Nvivo-v.10.

RÉSULTATS : Le mélange de plusieurs substances pour obtenir les effets souhaités était courant. L’ecstasy était souvent associée au Jager (alcool). La consommation de drogue dans les milieux de vie nocturne se produisait dans un groupe d’amis et était perçue comme un élément essentiel pour passer un bon moment. La plupart des participants ont déclaré qu’ils ne consommaient pas de drogues en dehors de la vie nocturne. Le dangereux hallucinogène synthétique NBOMe était toujours sur les lieux. Les répondants avaient un très faible niveau de connaissance et de perception des risques associés à la consommation de drogues. Les connaissances sur les stratégies de minimisation des risques étaient très faibles, voire inexistantes.

CONCLUSIONS : La polytoxicomanie et l’absence d’effets nocifs perçus exposent les consommateurs de drogues à un risque accru de conséquences négatives sur la santé. Les recherches futures devraient se concentrer sur l’identification de stratégies visant à sensibiliser les personnes qui consomment des drogues dans les milieux de vie nocturne et à les encourager à utiliser des stratégies de protection de la santé. L’utilisation de l’infrastructure du réseau social peut être considérée comme une approche potentiellement bénéfique.

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