Format
Scientific article
Published by / Citation
Ródenas-González, F., Blanco-Gandía, M., Miñarro López, J., & Rodriguez-Arias, M. (2020). Caracterización conductual y neuroinmune de la resiliencia al estrés social: Efectos reforzantes de la cocaína. Adicciones, 33(4), 319-332. doi:http://dx.doi.org/10.20882/adicciones.1348
Original Language

Espagnol

Country
Espagne
Keywords
Cocaína
estrés social
neuroinmune

Caractérisation comportementale et neuro-immune de la résilience au stress social : effets de renforcement de la cocaïne

Résumé

 

De nombreuses études précliniques ont montré que le stress social augmente la vulnérabilité aux effets renforçateurs de la cocaïne. Cependant, les résultats obtenus ne sont pas homogènes, et il y a toujours une sous-population qui ne montre pas une telle augmentation. En utilisant le modèle de défaite sociale répétée (SD) chez la souris, nous avons voulu caractériser dans ce travail des souris résistantes comportementalement à l’augmentation des effets de renforcement de la cocaïne induite par le stress social. Nous avons utilisé des souris mâles adultes de la souche C57/BL6 que nous avons soumises au protocole DS répété et trois semaines plus tard, nous avons effectué un conditionnement de préférence de lieu (CPL) induit par une dose non efficace de cocaïne (1 mg / kg). Une fois cette procédure terminée, les niveaux striataux d’interleukine 6 ont été mesurés, car le stress social produit une réponse neuro-inflammatoire. La CPL n’a pas été observée chez les souris témoins, mais les animaux vaincus pris ensemble ont développé une préférence. Cependant, cet échantillon a pu être divisé en souris résilientes (elles n’ont pas développé de préférence) et en souris sensibles (elles avaient une LPC). Lors des défaites sociales, les animaux résilients passaient moins de temps dans les comportements de fuite et de soumission que ceux classés comme sensibles et présentaient des comportements d’attaque envers la souris résidente, montrant ainsi une résistance à la défaite. Aucune différence dans la réponse neuroinflammatoire n’a été observée, probablement en raison de la longue période de temps qui s’était écoulée depuis la dernière défaite sociale. Nos résultats suggèrent qu’un style d’adaptation actif au stress social sera déterminant dans la protection du sujet contre le développement d’un trouble lié à l’usage de drogues. 

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