Triangule du climat scolaire : zones de convergence et de divergence dans une perspective à plusieurs niveaux

Triangule du climat scolaire : zones de convergence et de divergence dans une perspective à plusieurs niveaux

Jessika H. Bottiani, Sarah Lindstrom Johnson, Katrina J. Debnam, Catherine Bradshaw

Introduction : Les intervenants de l’école, y compris les élèves, le personnel et les parents, diffèrent souvent dans leur perception du climat scolaire, ce qui rend une approche multiple des informateurs à la mesure du climat d’une importance cruciale. Pourtant, relativement peu de recherches ont utilisé une quatrième perspective avec une valeur ajoutée potentielle – celle d’observateurs formés et indépendants. La présente étude vise à comprendre les domaines de convergence et de divergence entre les points de vue des élèves et ceux des observateurs indépendants sur le climat scolaire dans un modèle à trois niveaux. Cette perspective offre l’occasion de comprendre la mesure et l’influence du climat à la fois au niveau de la salle de classe et de l’école.

Méthodes : Les élèves de 50 écoles secondaires participant à la Maryland Safe and Supportive Schools Initiative (MDS3) ont été interrogés en utilisant une mesure du climat scolaire (Bradshaw et coll., 2014) conforme au cadre de la sécurité, de l’engagement et de l’environnement du ministère de l’Éducation des États-Unis. Des observateurs indépendants ont été formés pour évaluer de façon fiable les interactions entre les élèves et les enseignants en classe à l’aide des paramètres scolaires d’évaluation : interactions des élèves et des enseignants (ASSIST; Rusby, Taylor et Milchak, 2001) mesure observationnelle. Les données au niveau de l’école ont été recueillies par l’intermédiaire de l’Évaluation scolaire pour la typologie environnementale (SAfETy), une mesure observationnelle de l’environnement physique scolaire. Une approche progressive pour construire le modèle à trois niveaux dans Mplus a été utilisée, en ajoutant une variable et un niveau à la fois afin d’être sensible à la stabilité et à l’importance des résultats (Raudenbush et Bryk, 2002).

Résultats : Le modèle final a démontré un ajustement adéquat, 2(40) = 1172,35, p < .001, FCI = 0,93, RMSEA = 0,041. En tenant compte des caractéristiques des élèves et de l’école (p. ex., race/ethnicité et statut socioéconomique), nous avons constaté que la réactivité observée des enseignants en classe était significativement associée à un rapport plus élevé sur l’engagement et l’environnement des élèves, mais pas à la sécurité. Les indicateurs de désordre dans l’environnement physique (p. ex., les graffitis) ont été significativement associés à une sécurité et à un environnement moins bien notés par les élèves. Toutefois, les observations au niveau de l’école et de la classe sur l’utilisation par les écoles d’attentes comportementales positives n’étaient pas significativement associées les unes aux autres, ce qui suggère des différences potentielles entre la mise en œuvre au niveau de l’école et de la classe d’un soutien positif au comportement.

Conclusions : Les résultats nous permettent de mieux comprendre les domaines de convergence et de divergence des observations indépendantes du climat par rapport aux points de vue des élèves et dans le contexte à plusieurs niveaux. Les implications pour l’intégration future des mesures d’observation du climat dans les évaluations complètes du climat scolaire seront discutées.

Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research.

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