Élaboration et mise à l’essai d’interventions : familles qui en bénéficient et familles qui n’en bénéficient pas : une approche axée sur la famille des effets d’intervention parentale

Élaboration et mise à l’essai d’interventions : familles qui en bénéficient et familles qui n’en bénéficient pas : une approche axée sur la famille des effets d’intervention parentale

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Jolien van Aar Université d’Amsterdam

Université Patty Leijten d’Amsterdam; Université Bram Orobio de Castro Utrecht; Université G.J. Overbeek d’Amsterdam

Contexte : Il est bien connu que toutes les familles ne bénéficient pas également des interventions parentales pour réduire le comportement perturbateur des enfants. Pourtant, des décennies de recherche sur la modération ont permis de mieux comprendre qui sont les familles qui en bénéficient moins ou plus. Nous avons donc utilisé une approche axée sur la famille, par opposition à une approche centrée sur les variables, pour identifier les familles qui en bénéficient. Nous supposons que les interventions parentales profitent spécifiquement aux familles qui ont des comportements d’interaction coercitif sévères, et non pas aux familles ayant un comportement perturbateur tout aussi grave, mais à moins de problèmes parentaux, ou aux familles ayant des problèmes plus légers dans l’ensemble. 

Méthodes : Les familles (N = 387) ont participé à un essai contrôlé randomisé des effets de l’intervention parentale des années incroyables. À l’aide d’un modèle de croissance latent de classe, nous avons testé si nous pouvions identifier des sous-groupes de familles qui présentent des trajectoires différentes (p. ex., réponse par rapport à la non-réponse) du comportement perturbateur de la pré-intervention à 2,5 ans après l’intervention. Ensuite, nous avons testé si la probabilité de montrer la réponse était plus grande pour les familles engagées dans des modèles d’interaction coercitive, que pour les familles avec un comportement grave perturbateur de l’enfant, mais moins de problèmes parentaux, ou les familles avec des problèmes plus légers. 

Résultats : La plupart des familles (82 %) a montré une trajectoire de non-réponse. Dans ces familles, et semblable aux familles témoins, le comportement perturbateur a légèrement diminué. Seulement 18 % des familles ont montré une trajectoire de réponse élevée. Dans ces familles, et différentes des familles témoins, le comportement perturbateur a fortement diminué (le dpretest de Cohen à 2,5 ans de suivi= 1,45). Comme prévu, les familles qui entrent dans des interactions coercitives étaient 20 % plus susceptibles de bénéficier que les familles ayant des niveaux graves de comportement perturbateur des enfants, mais moins de problèmes parentaux et 40 % plus susceptibles d’en bénéficier que les familles ayant des problèmes plus légers. 

Conclusion : L’intervention parentale des années incroyables est très efficace pour un petit sous-groupe de familles. Plus précisément, les familles pour lesquelles l’intervention a été conçue – les familles qui ont eu des interactions coercitives — en bénéficient. Ces résultats suggèrent que les effets d’intervention parentale peuvent être optimisés en sélectionnant les familles non seulement en fonction du comportement perturbateur des enfants, comme c’est actuellement la pratique courante dans de nombreuses organisations, mais sur une évaluation plus complète des interactions familiales coercitives.

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