Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Popat S, Liu SV, Scheuer N, et al. Association Between Smoking History and Overall Survival in Patients Receiving Pembrolizumab for First-Line Treatment of Advanced Non–Small Cell Lung Cancer. JAMA Netw Open. 2022;5(5):e2214046. doi:10.1001/jamanetworkopen.2022.14046
Original Language

Anglais

Keywords
smoking
cancer
Non–Small Cell Lung Cancer
Pembrolizumab

Association entre les antécédents de tabagisme et la survie globale chez les patients recevant du pembrolizumab pour le traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules avancé

Abstrait

Importance  Il est nécessaire d’adapter les traitements aux patients les plus susceptibles d’en tirer le plus grand bénéfice afin d’améliorer les résultats pour les patients et d’accroître la rentabilité des traitements anticancéreux.

Objectif  : Comparer la survie globale (SG) entre des patients ayant des antécédents actuels ou passés de tabagisme et des patients qui n’ont jamais fumé et qui ont commencé une monothérapie par le pembrolizumab comme traitement de première intention (1L) pour le cancer du poumon non à petite taille (CPNPC) avancé.

Conception, cadre et participants  Cette étude de cohorte rétrospective a comparé des patients diagnostiqués avec un CPNPC avancé âgés de 18 ans ou plus, sélectionnés à partir d’une base de données nationale du monde réel provenant de plus de 280 cliniques de cancérologie américaines. La période d’inclusion de l’étude s’étendait du 1er janvier 2011 au 1er octobre 2019.

Expositions  Tabagisme au moment du diagnostic de CPNPC.

Principaux critères de jugement et mesures SG  mesurés dès l’instauration d’une monothérapie par 1 L de pembrolizumab.

Résultats  Dans cette étude de cohorte rétrospective, un total de 1166 patients (âge médian [IQR], 72,9 [15,3] ans ; 581 [49,8%] hommes et 585 [50,2%] femmes) ont été évalués dans l’analyse primaire, dont 91 patients [7,8%] sans antécédents de tabagisme (c’est-à-dire des non-fumeurs) et 1075 patients [92,2%] qui fumaient actuellement ou ont déjà fumé (c’est-à-dire des fumeurs de toujours). Par rapport aux non-fumeurs, les non-fumeurs étaient plus âgés (âge médian [IQR] de 78,2 [12,0] vs 72,7 [15,5] ans), plus susceptibles d’être des femmes (61 [67,0%] vs 524 [48,7%]) et d’avoir été diagnostiqués avec une histologie tumorale non squameuse (70 [76,9%] vs 738 [68,7%]). Après ajustement pour les covariables initiales, les fumeurs qui ont commencé à prendre du pembrolizumab 1L ont eu une SG significativement prolongée par rapport aux non-fumeurs (SG médiane : 12,8 [10,9-14,6] vs 6,5 [3,3-13,8] mois ; hazard ratio (HR) : 0,69 [IC à 95 %, 0,50-0,95]). Cette tendance a été observée dans toutes les analyses de sensibilité de la cohorte 1L pembrolizumab, mais pas pour les initiateurs d’une chimiothérapie au platine 1L, pour laquelle les fumeurs ont montré une SG significativement plus courte que les non-fumeurs (HR, 1,2 [IC à 95 %, 1,07-1,33]).

Conclusions et pertinence  Chez les patients atteints d’un CPNPC avancé qui ont reçu 1L de pembrolizumab en monothérapie dans le cadre de pratiques cliniques de routine aux États-Unis, les patients qui ont signalé des antécédents actuels ou antérieurs de tabagisme au moment du diagnostic avaient systématiquement une SG plus longue que les non-fumeurs. Cette constatation suggère que dans le cas d’un CPNPC avancé qui n’a jamais fumé, le pembrolizumab en monothérapie à 1 L n’est peut-être pas le choix thérapeutique optimal, et que les tests génomiques pour les thérapies génomiques appariées potentielles devraient être prioritaires par rapport au pembrolizumab chez les non-fumeurs.

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