Visites évitables aux urgences : un point de départ

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Renee Y. Hsia, Matthew Niedzwiecki; Avoidable emergency department visits: a starting point, International Journal for Quality in Health Care, https://doi.org/10.1093/intqhc/mzx081
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
health policy
healthcare system
emergency care
setting of care
avoidable
non-urgent
emergency department

Visites évitables aux urgences : un point de départ

abstrait

objectif

Mieux caractériser et comprendre la nature d’une définition très conservatrice des visites « évitables » aux services d’urgence aux États-Unis afin de fournir aux décideurs un aperçu des interventions qui peuvent cibler les visites non urgentes aux urgences.

Conception/réglage

Nous avons effectué une analyse rétrospective d’une définition très prudente des visites « évitables » aux urgences à l’aide des données de l’Enquête sur les soins médicaux ambulatoires de l’Hôpital national de 2005 à 2011.

Participants

Nous avons examiné un total de 115 081 dossiers, ce qui représente 424 millions de visites aux urgences effectuées par des patients âgés de 18 à 64 ans qui ont été vus à l’urgence et qui ont obtenu leur congé.

Principales mesures des résultats

Nous avons défini les visites « évitables » comme des visites aux urgences qui ne nécessitent aucun service de diagnostic ou de dépistage, d’intervention ou de médicaments, et qui ont reçu leur congé à la maison.

résultats

Au total, 3,3 % (IC à 95 % : 3,0 à 3,7) de toutes les visites aux urgences étaient « évitables ». Les cinq principales plaintes comprenaient des maux de dents, des maux de dos, des maux de tête, d’autres symptômes/problèmes liés à la psychose et aux maux de gorge. L’abus d’alcool, les troubles dentaires et les troubles dépressifs ont été parmi les trois principaux diagnostics de décharge de la CCI-9. Les troubles liés à l’alcool et les troubles de l’humeur représentaient 6,8 % (IC à 95 % : 5,7 à 8,0) des visites évitables, et les troubles dentaires représentaient 3,9 % (IC à 95 % : 3,0 à 4,8) des diagnostics de congé regroupés en CSC.

Conclusions

Un nombre important de visites « évitables » aux urgences étaient pour des problèmes de santé mentale et dentaires, que l’URGENCE n’est pas entièrement équipée pour traiter. Nos constatations permettent de mieux comprendre quelles initiatives stratégiques pourraient réduire ces visites « évitables » aux urgences afin de combler les lacunes de notre système de soins de santé, comme un meilleur accès à la santé mentale et aux soins dentaires.

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