L’importance pronostique de l’abandon du tabac après les syndromes coronaires aigus

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Yudi MB, Farouque O, Andrianopoulos N on behalf of the Melbourne Interventional Group, et al The prognostic significance of smoking cessation after acute coronary syndromes: an observational, multicentre study from the Melbourne interventional group registry BMJ Open 2017;7:e016874. doi: 10.1136/bmjopen-2017-016874
Original Language

Anglais

Country
Australie
Keywords
smoking cessation
acute coronary syndromes
smoking
tobacco

L’importance pronostique de l’abandon du tabac après les syndromes coronaires aigus

Abstrait

Objectif: Nous visons à déterminer l’importance pronostique du tabagisme persistant et de l’abandon du tabac après un syndrome coronarien aigu (ACS) à l’ère de l’intervention coronaire percutané (PCI) et de la pharmacothérapie de prévention secondaire optimale.

Méthodes: Des patients consécutifs du registre du groupe interventionnel de Melbourne (2005–2013) qui étaient vivants à 30 jours après la présentation d’ACS ont été inclus dans notre étude de cohorte observationnelle. Les patients ont été divisés en quatre catégories en fonction de leur statut de fumeur : non-fumeur; ex-fumeur (cesser de fumer >1 mois avant ACS); récent abandon (fumeur à la présentation, mais cesser de fumer de 30 jours) et fumeur persistant (fumeur à la présentation et à 30 jours). Le critère d’évaluation principal était la survie établie par le lien de l’Australian National Death Index. Un modèle de risques proportionnels à la barre a été utilisé pour estimer les RH ajustées et l’IC à 95 % pour la survie.

Résultats: Sur les 9375 patients inclus, 2728 (29,1 %) jamais fumé, 3712 (39,6%) étaient d’anciens fumeurs, 1612 (17,2 %) ont récemment quitté et 1323 (14,1 %) étaient des fumeurs persistants. La modélisation des risques proportionnels à la cox a révélé, comparativement à ceux qui n’avaient jamais fumé, que le tabagisme persistant (HR 1,78, IC à 95 % 1,36 à 2,32, p<0,001) était un prédicteur indépendant d’un risque accru (suivi moyen 3,9±2,2 ans) tout en étant un lâcheur récent (HR (1,27, 95 % CI 0,96 à 1,68, p=0,10) ou un ex-fumeur (HR 1,03, IC à 95 % 0,87 à 1,22, p=0,72) ne l’étaient pas.

Conclusions: Dans une cohorte contemporaine de patients atteints d’ACS, ceux qui ont continué à fumer avaient un risque de 80 % de survie plus faible tandis que ceux qui ont cessé de fumer avaient une survie comparable à celle des non-fumeurs à vie. Cela souligne l’importance du sevrage tabagique dans la prévention secondaire malgré l’amélioration de la gestion de l’ACS avec PCI et pharmacothérapie.

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