Stigmatisation associée au traitement médicamenteux pour les jeunes adultes atteints de troubles liés à l’utilisation d’opioïdes

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Hadland et al. Addict Sci Clin Pract (2018) 13:15 https://doi.org/10.1186/s13722-018-0116-2
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
stigma
medication treatment
young adults

Stigmatisation associée au traitement médicamenteux pour les jeunes adultes atteints de troubles liés à l’utilisation d’opioïdes

Abstrait

Fond

Les décès par surdose liés aux opioïdes ont fortement augmenté chez les jeunes adultes. Malgré cette augmentation, l’accès à des médicaments fondés sur des données probantes pour le traitement agoniste aux opioïdes (OAT) pour les jeunes demeure faible. Parmi les personnes âgées, les obstacles à l’OAT comprennent le manque de prescripteurs de buprénorphine et les faibles taux de prescription chez les médecins dispensés. Nous avons de plus en plus trouvé dans notre pratique clinique une stigmatisation significative liée à l’utilisation de l’OAT pour traiter la dépendance chez les jeunes adultes. Dans cette série, nous décrivons trois cas de jeunes adultes qui ont fait face à une stigmatisation significative liée à leur traitement.

Présentations de cas

Le premier cas est un jeune mâle avec des antécédents de trauma significatif et un désordre grave d’utilisation d’opioid. Il a commencé la buprénorphine et a trouvé un emploi, est resté abstinent, et a commencé une relation saine. À chaque étape de son rétablissement, il a dû faire face à la résistance à prendre des médicaments auprès d’autres fournisseurs de traitement, des directeurs de maisons sobreset de ses parents. Le deuxième cas est une jeune femme qui s’est présentée à un programme de traitement de la consommation de substances après une rechute. Elle n’a pas été en mesure de redémarrer la buprénorphine malgré notre appel pour demander qu’elle soit redémarrée. En fin de compte, elle est partie contre l’avis médical et a été stabilisée en tant que ambulatoire sur la buprénorphine. Le cas final est une jeune femme qui a arrêté la buprénorphine après avoir été dit qu’elle n’était « pas sobre » alors qu’elle assistait à un groupe de 12 étapes, mais a redémarré après des conversations avec son équipe clinique. Dans chaque cas, le patient a continué son traitement médicamenteux et sont stables.

Conclusions

Les décès liés aux opioïdes continuent d’augmenter dans tous les groupes d’âge, y compris les jeunes adultes. La stigmatisation liée au traitement des médicaments peut constituer un obstacle important pour de nombreux jeunes adultes, mais il existe des mesures concrètes que les fournisseurs et les collectivités peuvent prendre pour lutter contre cette stigmatisation.

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