Épidémiologie et étiologie : tester les relations croisées entre la surveillance parentale et les associations antisociales de pairs dans un échantillon longitudinal d’adolescents

Épidémiologie et étiologie : tester les relations croisées entre la surveillance parentale et les associations antisociales de pairs dans un échantillon longitudinal d’adolescents

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Christopher Mehus Université du Minnesota-Villes jumelles

Myriam Forster California State University, Northridge; Gary C. K. ChanUniversity of Queensland; Sheryl A. Hemphill Australian Catholic University; Université John Winston Toumbourou Deakin; Université Barbara McMorris du Minnesota

Introduction : La surveillance parentale et les associations antisociales de pairs sont les deux facteurs de risque pour des résultats comportementaux négatifs. Des recherches antérieures ont donné des résultats quelque peu disparates concernant les relations causales entre la surveillance parentale et l’association antisociale des pairs ou le comportement problématique. Peu d’études ont recueilli les données longitudinales nécessaires pour examiner ces relations dans un échantillon suivi tout au long de l’adolescence. En outre, peu d’études ont mesuré les associations antisociales de pairs plutôt que le comportement problématique. L’ordre temporel de ces variables a des implications significatives pour les interventions préventives axées sur la famille. Nous avons testé ces relations réciproques à travers quatre vagues d’un échantillon d’adolescents. Sur la base du modèle d’apprentissage de l’interaction sociale, nous avons émis l’hypothèse qu’une mauvaise surveillance parentale prévoirait une association accrue avec des pairs antisociaux, mais que l’inverse ne serait pas significatif. 

Méthodes : Nous avons utilisé quatre vagues de données (5e, 7e, 9e, 11e années) d’élèves de Victoria, en Australie(n=922) participant à l’Étude internationale sur le développement de la jeunesse (IYDS). L’IYDS a utilisé une version modifiée de l’enquête Communities that Care. Nous avons utilisé MPlus 7.2 pour construire le modèle de chemin croisé, en contrôlant le sexe. Une mauvaise surveillance était une échelle de six points des réponses autodéclarantes des jeunes aux articles qui posaient des questions sur le suivi parental et la connaissance des parents de leurs activités. Les associations de pairs antisociaux étaient une échelle de six points d’articles liés au comportement illégal ou délinquant des amis du jeune au cours de la dernière année. 

Résultats : Le modèle réciproque spécifié convient bien aux données (2(12) = 56.141, p < .001; RMSEA = 0,06 [IC à 90 % : 0,047 - 0,080]; FCI = .96; SRMR = 0,04). Dans toutes les vagues de données, une mauvaise surveillance parentale prédit une augmentation des associations de pairs antisociaux à la prochaine vague, tandis que les associations de pairs antisociaux ne prévoyaient qu’une surveillance plus faible des ondes de la 7e à la 9e année. 

Conclusion : Les résultats appuient en grande partie l’ordre temporel proposé par le modèle d’apprentissage de l’interaction sociale. Les résultats seront présentés dans le contexte de la littérature existante dans ce domaine, qui est chargé de complexité liée à l’opérationnalisation de la surveillance et les différences liées aux stades de développement. Les résultats de cette étude appuient l’opinion prédominante selon laquelle le suivi parental est une cible utile pour les interventions préventives axées sur la famille.

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