Consommation de cannabis et risque de schizophrénie : une étude de randomisation mendelian

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Vaucher, J., Keating, B. J., Lasserre, A. M., Gan, W., Lyall, D. M., Ward, J., ... & Holmes, M. V. (2017). Cannabis use and risk of schizophrenia: a Mendelian randomization study. Molecular psychiatry.
Original Language

Anglais

Keywords
cannabis
cannabis use
risk
schizophrenia
Mendelian randomization study

Consommation de cannabis et risque de schizophrénie : une étude de randomisation mendelian

Abstrait

La consommation de cannabis est associée à un risque accru de schizophrénie, mais on ne sait pas si la relation est causale. À l’aide d’une approche génétique, nous avons pris 10 variantes génétiques indépendantes précédemment identifiées pour s’associer à la consommation de cannabis chez 32 330 personnes afin de déterminer la nature de l’association entre la consommation de cannabis et le risque de schizophrénie. Des variantes génétiques ont été utilisées comme instruments pour récapituler un essai contrôlé randomisé impliquant deux groupes (consommateurs de cannabis vs non-utilisateurs) pour estimer l’effet causal de la consommation de cannabis sur le risque de schizophrénie dans 34 241 cas et 45 604 contrôles d’origine principalement européenne. Les estimations dérivées de la génétique ont été comparées à une méta-analyse d’études observationnelles faisant état d’une consommation de cannabis et d’un risque de schizophrénie ou de troubles connexes. Selon l’approche génétique, la consommation de cannabis était associée à un risque accru de schizophrénie (rapport de cotes (OR) de schizophrénie chez les consommateurs par rapport aux non-consommateurs de cannabis : 1,37; intervalle de confiance de 95 % (IC), 1,09 à 1,67; P-valeur 0,007). L’estimation correspondante de l’analyse observationnelle était de 1,43 (IC à 95 %, 1,19 à 1,67; P-valeur pour l’hétérogénéité 0,76). Les marqueurs génétiques n’ont pas montré l’évidence des effets pléiotropes et la comptabilisation de l’exposition au tabac n’a pas changé l’association (OU de la schizophrénie pour des utilisateurs contre des non-utilisateurs du cannabis, ajusté pour toujours contre jamais fumeur : 1.41 ; IC 95%, 1.09-1.83). Cela s’ajoute à la base de données substantielles qui a déjà identifié la consommation de cannabis pour s’associer à un risque accru de schizophrénie, en suggérant que la relation est causale. De telles preuves solides peuvent éclairer les messages de santé publique sur la consommation de cannabis, en particulier en ce qui concerne ses conséquences potentielles sur la santé mentale.

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