Probabilités conditionnelles des troubles liés à la consommation de substances et des facteurs de risque associés

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Marel, C., Sunderland, M., Mills, K. L., Slade, T., Teesson, M., & Chapman, C. (2019). Conditional probabilities of substance use disorders and associated risk factors: Progression from first use to use disorder on alcohol, cannabis, stimulants, sedatives and opioids. Drug and alcohol dependence, 194, 136-142.
Original Language

Anglais

Country
Australie
Keywords
Substance Use Disorder
transition
alcohol
cannabis
opioids
stimulants
sedatives
risk factors

Probabilités conditionnelles des troubles liés à la consommation de substances et des facteurs de risque associés

Faits saillants

Les troubles mentaux préexistants augmentent le risque de développer sud.

  • Le SUD antérieur augmente le risque de transition de l’utilisation au trouble d’utilisation.
  • Les taux les plus élevés de transition vers SUD se sont produits parmi les utilisateurs de stimulants et d’opioïdes.
  • Les troubles de l’humeur et de l’anxiété augmentaient le risque de transition vers l’AUD et la CUD.
  • La rapidité de la transition vers SUD met l’accent sur l’étroite possibilité d’intervenir.

Abstrait

Fond

Relativement peu est connu au sujet des facteurs qui peuvent mener au développement d’un désordre de substances (SUD), à travers une gamme de classes de drogue. Cette étude visait à identifier les facteurs qui prédisent la probabilité de transition de l’utilisation à SUD et la vitesse à laquelle cela peut se produire au niveau de la population, en mettant l’accent sur l’impact des troubles mentaux préexistants.

Méthodes

Les données ont été recueillies dans le cadre de l’Australian National Survey of Mental Health and Wellbeing de 2007, une enquête nationale représentative menée auprès de 8841 adultes australiens. Une série d’analyses distinctes de la survie temporelle ont été entreprises sur des données relatives à l’âge d’entrée en service et aux symptômes du trouble de consommation, à l’alcool, au cannabis, aux sédatifs, aux stimulants et aux opioïdes, ainsi qu’à l’impact des troubles de l’humeur et de l’anxiété préexistants sur le risque de développer un SUD.

Résultats

Les estimations cumulatives à vie de probabilité ont indiqué que 50,4 % des stimulants, 46,6 % des opioïdes, 39 % du sédatif, 37,5 % de l’alcool et 34,1 % des consommateurs de cannabis développeraient un SUD sur ces substances, dans un délai estimé à 14, 12, 8, 30 et 23 ans après le premier arrivé. Respectivement. Les troubles mentaux préexistants ont été significativement associés à un risque accru de développer un SUD pour l’alcool, le cannabis et le trouble de consommation stimulante.

Conclusion

La vitesse relative associée à la transition de l’utilisation au SUD met l’accent sur le délai étroit d’intervention, ce qui souligne l’urgence d’une identification précoce des problèmes de santé mentale et la mise à disposition en temps opportun de données probantes appropriées. d’interventions, ce qui pourrait potentiellement empêcher le développement de SUD secondaires.

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