On sait que les expériences de traumatisme vécues au début de la vie augmentent considérablement le risque de consommation de substances à l’adolescence et à l’âge adulte. Il a été suggéré que les individus peuvent utiliser de l’alcool ou des drogues comme un moyen de se soulager temporairement de la détresse psychologique, mais cela peut conduire à une augmentation du dérèglement émotionnel à long terme.

La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) pour les adolescents souffrant de SSPT et de SUDs se concentre sur le développement de la conscience des schémas de pensée inutiles et de la restructuration cognitive. 

Une étude récente, publiée dans le Journal of Psychology and Psychotherapy, a examiné l’impact des séances MBCT de 12 semaines impliquant 37 jeunes présentant des symptômes de SSPT et de SUD. Les chercheurs ont utilisé des mesures standardisées et des dépistages de drogues dans l’urine pour analyser les changements dans les symptômes du SSPT, la dépression et la fréquence de consommation de substances.

Faits saillants des résultats :

• Le cannabis était la substance la plus couramment consommée.
• Tout au long des 12 semaines, il y a eu une amélioration significative des symptômes du SSPT, des cognitions liées aux traumatismes et des symptômes de dépression.
• La consommation d’alcool est demeurée constante de l’inclusion à la fin du traitement; toutefois, la consommation de cannabis est passée de 16 % à 9 % après le traitement.

Les résultats préliminaires de l’étude soulignent la faisabilité, l’innocuité et l’efficacité clinique potentielle de la MBCT chez les jeunes souffrant de SSPT et de SUD.