Habitudes de consommation et distribution de méfaits liés à l’alcool en Irlande : preuves du paradoxe de la prévention

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
O’Dwyer, C., Mongan, D., Millar, S.R. et al. Drinking patterns and the distribution of alcohol-related harms in Ireland: evidence for the prevention paradox. BMC Public Health 19, 1323 (2019). https://doi.org/10.1186/s12889-019-7666-4
Original Language

Anglais

Country
Irlande
Keywords
alcohol
Ireland
alcohol-related harm

Habitudes de consommation et distribution de méfaits liés à l’alcool en Irlande : preuves du paradoxe de la prévention

Abstrait

Fond

Selon le paradoxe de la prévention, la majorité des méfaits liés à l’alcool dans la population surviennent chez les buveurs à faible ou modéré, simplement parce qu’ils sont plus nombreux dans la population, bien que les buveurs à risque élevé ent aient un risque individuel plus élevé de subir des méfaits liés à l’alcool. Dans cette étude, nous avons exploré le paradoxe de la prévention dans la population irlandaise en comparant les buveurs dépendants de l’alcool (à haut risque) aux buveurs à faible risque et aux buveurs non dépendants qui s’engagent dans une consommation excessive d’alcool épisodique (HED).

Méthodes

Les données ont été générées par l’Enquête nationale sur les journaux de l’alcool (NADS) de 2013, une enquête transversale représentative à l’échelle nationale auprès d’adultes irlandais âgés de 18 à 75 ans. Les données étaient disponibles pour 4338 buveurs. Les répondants dépendants de l’alcool (mesurés selon les critères du DSM-IV), les répondants qui se livraient à une DHE mensuelle ou à un HED occasionnel (1 à 11 fois par année) et à des buveurs à faible risque ont été comparés à la distribution de huit méfaits liés à l’alcool.

Résultats

Les répondants qui étaient dépendants de l’alcoolp entrait un risque individuel plus élevé de subir chaque préjudice (p-lt; .0001). La majorité des méfaits de la population étaient attribuables à des buveurs qui ne dépendaient pas de l’alcool. Ensemble, les buveurs mensuels et occasionnels de HED représentaient 62 % de tous les buveurs, consommaient 70 % de l’alcool et représentaient 59 % des méfaits liés à l’alcool.

Conclusions

Nos résultats indiquent que la majorité de la consommation d’alcool et des méfaits connexes dans la population irlandaise sont expliqués par les buveurs à faible et modéré risque, et plus particulièrement par ceux qui s’engagent dans une consommation épisodique lourde. Une approche basée sur la population pour réduire les méfaits liés à l’alcool est la plus appropriée dans le contexte irlandais. La mise en œuvre immédiate des mesures de la Loi de 2018 sur la santé publique (alcool) est nécessaire pour réduire les méfaits liés à l’alcool en Irlande.

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