Objectif : Mieux comprendre les développements actuels dans le traitement de la consommation de stimulants.
Contexte : Les drogues stimulantes sont la deuxième classe de drogues illicites la plus consommée dans le monde, après le cannabis, avec 68 millions de consommateurs au cours de l’année écoulée. En Europe, selon les dernières données du Rapport européen sur les drogues 2022 de l’OEDT, des enquêtes menées dans 25 pays de l’UE entre 2016 et 2021 suggèrent que 1,4 million de jeunes adultes (15-34 ans) ont consommé des amphétamines au cours de l’année écoulée (1,4 % de ce groupe d’âge). En 2020, plus de 8 000 clients qui ont suivi un traitement spécialisé en toxicomanie en Europe ont déclaré que l’amphétamine était leur principale drogue. Environ 3 700 d’entre eux étaient des nouveaux clients. De plus, il y a des signes que la disponibilité et la consommation de méthamphétamine semblent augmenter.
Jusqu’à présent, la pharmacothérapie n’a pas donné de résultats probants pour le traitement des problèmes liés à la consommation d’amphétamine et de méthamphétamine. Cependant, il existe des résultats prometteurs des thérapies agonistes (également connues sous le nom de traitement de substitution) pour les stimulants et de nouvelles études intéressantes sont en cours.
Dans ce webinaire, nous commencerons notre conversation par des mises à jour sur la recherche scientifique, en discutant des résultats des dernières revues systématiques et en mettant également en évidence les études européennes en cours. Nous comblerons ensuite le fossé entre la recherche et la pratique, en tirant des leçons de l’expérience du traitement des problèmes liés à la méthamphétamine avec des stimulants d’ordonnance et en cernant les principales questions de politique et de pratique.
Entretien avec :
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Vitor Tardelli, M.D., psychiatre, clinicien au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), Université de Toronto, Canada et chercheur à l’Universidade Federal de São Paulo (Unifesp), Brésil
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Lars Thore Fadnes, chef de projet « ATLAS4dependence », Université de Bergen, Norvège
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Roman Gabrhelík, Directeur de la recherche et du développement, Département d’addictologie (médecine de la toxicomanie), Première Faculté de médecine, Université Charles, Tchéquie
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Joan Ramon Villalbí, Délégué du gouvernement pour le Plan national de lutte contre la drogue, Ministère de la Santé, Espagne