Prévalence de la consommation de tabac chez les personnes vivant en milieu rural qui s’injectent des drogues

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation
Akhtar WZ, Mundt MP, Koepke R, et al. Prevalence of Tobacco Use Among Rural-Dwelling Individuals Who Inject Drugs. JAMA Netw Open. 2020;3(3):e200493. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.0493
Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
PWID
tobacco
rural
rural areas

Prévalence de la consommation de tabac chez les personnes vivant en milieu rural qui s’injectent des drogues

Discussion

Parmi ce vaste échantillon de personnes vivant en milieu rural qui injectaient activement des opioïdes et/ou des stimulants, une proportion extrêmement élevée a déclaré qu’elles fumaient actuellement des cigarettes. Le taux de tabagisme de plus de 90 % est l’un des plus élevés signalés parmi toutes les sous-populations et dépasse celui de nombreux autres groupes ayant une forte prévalence du tabagisme, y compris les adultes atteints de schizophrénie. En revanche, le taux global de prévalence du tabagisme chez les adultes aux États-Unis en 2018 était de 13,8 %.

Bien que les interventions de lutte contre le tabagisme au cours des dernières décennies aient entraîné une baisse globale du tabagisme, le PWI dans les collectivités rurales ne semble pas avoir été atteint par ces mesures. Les risques pour la santé associés à l’usage du tabac chez les PWI dans les zones rurales peuvent être exacerbés par un accès limité aux soins primaires, à l’instabilité du logement et à d’autres déterminants sociaux. Nos résultats suggèrent que de nouvelles approches pour éliminer l’usage du tabac dans cette population sont nécessaires.

Les limites de cette étude comprennent l’accent mis sur les résidents d’un seul État américain et sa dépendance à une méthode d’échantillonnage non aléatoire. L’échantillonnage axé sur les répondants, une stratégie de recrutement axée sur les réseaux sociaux, est un outil largement utilisé pour faire participer les populations difficiles à atteindre dans la recherche, mais il peut sous-estimer la variabilité au sein des populations en raison de la tendance des participants à recruter des pairs ayant des caractéristiques similaires. Toutefois, l’analyse préliminaire suggère qu’il n’y avait aucune différence dans la prévalence du tabagisme selon que les participants ont recruté leurs pairs à l’étude. Les chaînes de réseaux de participants recrutés par leurs pairs ont montré une variabilité en termes de drogue de choix, de comportement de partage de seringues et de consommation d’alcool. Les recherches futures devraient examiner la variabilité régionale et sociodémographique des habitudes de consommation de tabac chez les PPID et chercher à éclairer les interventions de sevrage tabagique qui sont adaptées de façon appropriée aux besoins de santé et de services sociaux de cette population.

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